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Éloge de la conversation

En début de semaine, le quotidien La Presse/Cyberpresse publiait ma lettre d’opinion intitulée « Mourir seul », un texte assez personnel sur un exemple de triste réalité urbaine : le décès de mon voisin, dans la solitude et l’anonymat le plus complet. 

Le jour de la parution, j’ai évidement fait connaitre le lien sur Facebook, LinkedIn, Twitter ainsi que Google+ et plusieurs de mes amis on partagé l’article à leur tour.

L’histoire aurait pu en rester là. Mais dans un monde ou les médias sociaux sont omniprésents il est très simple de transmettre ce genre de message et en quelques jours ma lettre avait été partagée, tweetée ou « GooglePlussée » ( !) plus de 300 fois sur diverses plateformes.

De plus, comme ma présence sur les médias sociaux et mon nom de famille assez peu fréquent me rendent facile à retracer, plusieurs lecteurs ont  pris la peine de m’écrire de longs messages via la messagerie Facebook ou mon courriel. Une dame a même appelé à la maison, inquiète que ce décès puisse concerner un de ses proches, ce qui n’était heureusement pas le cas.

Certains y verront une intrusion dans ma sphère privée, mais ce n’est pas comme ça que j’ai vu les choses : donner son opinion, quel que soit le sujet ou le medium utilisé, est un appel à la conversation, aux échanges. L’utilisation des réseaux sociaux amplifie cette conversation, tout simplement. Tous les points de vue et témoignages que j’ai reçus, certains très personnels, m’ont conforté dans le choix d’avoir écrit ce texte.

Au moment d’écrire ces lignes, une semaine après les faits, il me reste pourtant un drôle d’arrière goût dans la bouche, car il y a une contradiction effroyable dans toute cette histoire. Bien sûr, je me réjouis que les médias sociaux aient permis de faire connaitre un peu l’histoire du « vieux monsieur » mais dans un monde ou les interactions sont soi-disant facilitées et simplifiées, comment pouvons-nous, laisser mourir quelqu’un dans la solitude et l’indifférence ?

Quel que soit la quantité et la qualité des échanges virtuels que j’ai le plaisir de vivre avec mes amis/abonnés/contacts et autres, je crois que nous devons tous revenir plus régulièrement à l’étymologie du terme conversation : du latin conversatio  qui signifie « fréquentation » ou « visiter fréquemment ». Justement ce qui a manqué à mon voisin.

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Nous sommes tous mortels… nos avatars ne le sont pas !

Pourquoi écrire sur la mort par un beau lundi soir ensoleillé ?
Par ce que 2 éléments en lien avec la Grande Faucheuse ont attiré mon attention cette semaine :

Primo, je suis tombé sur le blog de Doug, un ontarien de 58 ans qui en avril dernier (le jour de son anniversaire…) s’est fait annoncé par son oncologiste que le cancer l’emporterait d’ici 12 à 18 mois. Doug a lancé Dying Digitally, dans lequel il offre de partager son expérience d’ici à son départ définitif. Une manière, je suppose, de donner un sens à cette inéluctabilité. Troublant et émouvant à la fois.

Secundo, j’ai appris via Facebook que la compagne d’un ami que je n’avais pas vu depuis longtemps avait perdu son combat contre le cancer. Maudit crabe…

Et Twitter dans tout ça ?

De tout temps, l’Homme se questionne sur l’après… Aujourd’hui les médias sociaux sont tellement intégrés dans notre vie que je vois mal comment ils peuvent être exclus de notre mort !

Imaginez un instant que quelques semaines après le décès de votre blonde, vous receviez un courriel de LinkedIn vous invitant à joindre son réseau (ces rappels sont automatisés). Ou encore que vous soyez averti à chaque fois qu’un ancien camarade de classe de votre frère, ignorant son décès récent, commente une photo Facebook sur laquelle vous êtes « taggué ».

Inutilement douloureux et pourtant tout à fait plausible.

Disparaitre…

Comme dans tout ce qui concerne la mort, chacun se prépare à la sienne à sa manière et surtout, en fonction de croyances et de convictions beaucoup trop personnelles pour que quiconque puisse en juger. Ceci dit, voici ma vision des choses en ce qui concerne les médias sociaux.

  • Twitter : Le compte Twitter d’une personne décédée doit être à mon avis effacé sans délai : axé sur les échanges et l’instantanéité, j’estime qu’être vivant est un pré-requis incontournable sur ce médium !
  • LinkedIn : Il en est de même pour un compte LinkedIn qui, par nature, est axé sur l’influence potentielle d’un réseau professionnel. Pas très utile d’avoir de bonnes références lorsque l’on mange les pissenlits par la racine…
  • Blog : Ici, tout est question de nuance. Pourquoi faire disparaitre un blog qui témoigne de la passion du ski ou de l’expertise en vin de Bourgogne du défunt ? Le conserver peut alors être une manière intéressante d’honorer la mémoire du défunt. Ceci dit, il me semble une bonne idée de produire un court billet pour expliquer la raison de l’arrêt des mises à jour et surtout d’empêcher la publication de nouveaux commentaires (qui perdent évidement leur raison d’être avec la disparition du bloggeur).
  • Picasa, YouTube et autres : En ce qui me concerne, la même logique s’applique aux hébergeurs de photos, vidéos et autres contenus enrichis qu’aux albums photos que l’on conserve de génération en génération ? Je garde.
  • Facebook : Fermer ou pas la page Facebook d’un proche décédé ? Un formulaire vous permet de procéder assez simplement à la fermeture d’un compte. Le réseau social par excellence a même prévu une troisième option : le mémorial. Le profil du disparu peut encore accueillir, réflexions, pensées et commentaires de ceux qui étaient ses amis AVANT son décès. Afin d’éviter tout inconfort, un profil Facebook cesse d’émettre des notifications.

Mieux vaut prévoir

Dans la mort comme dans tout, mieux vaut prévoir. Il me semble une bonne idée de laisser une simple liste des profils (qui se multiplient !) et des codes pour y accéder avec des instructions claires. Pourquoi ne pas en profiter pour écrire  votre dernier billet d’outre-tombe avec des instructions pour sa publication une fois l’arme passée à gauche ?

Dans tous les cas, les utilisateurs de médias sociaux devraient sans doute prendre les premiers pas dans ce type de démarches : Pas sûr que ces arrangements soient déjà dans les meilleures pratiques de la profession notariale !

Et pour ceux qui veulent aller plus loin, le nec plus ultra : le QR code directement sur le monument funéraire. Un israélien vient d’en faire poser un sur la tombe de sa mère et dirige les utilisateurs vers un site en mémoire de la défunte.

Bonne idée ? Pas sûr, certains observateurs annoncent déjà la mort… du QR code.

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Moïse à l’ère du 2.0 / Les 10 commandements revisités

On trouve sur Internet de très nombreuses listes intitulées « Les 20 règles de… », «  Le top 5 du… » ou « les 10 commandements pour… ».  L’idée de résumer sa pensée en un nombre « arrondi » de préceptes (on voit rarement des listes de « top 9 » ou de « 17 règles » !) ne date pas d’hier… En ce congé pascal, l’envie m’a pris de revenir au document original, précurseur de toutes les listes, maintes fois copié, parodié et décliné : rien de moins que les 10 commandements, gravé du doigt de Yahvé sur les tablettes de Moise (le premier iPad ?). Reprenons ces commandements et voyons voir s’ils seraient toujours pertinents si ce brave barbu de Moise avait vécu à l’ère du 2.0 ?

10 – Tu ne convoiteras pas ce qui est à ton prochain

Ca commence mal : Déjà un premier commandement qui ne passe pas le test du Web 2.0… Le fameux bouton « like » de Facebook (qui fêtait sa première année d’existence cette semaine) n’est-il pas déjà une forme de convoitise ? Comment expliquer le succès de site tels que DuProprio ou Kijiji dont le modèle d’affaire est basé, justement, sur le fait de nous faire désirer un bien… qui précisément appartient à quelqu’un d’autre !

 9 – Tu n’auras pas de désir impur volontaire

Deuxième échec : Si l’on en croit une récente étude réalisée par le site de rencontre en ligne OKCupid, les usagers de la plateforme de microblogage Twitter auraient tendance à se masturber plus souvent et à vivre des relations amoureuses plus courtes que le quidam (vous avez bien lu !). Ce qui m’a le plus étonné : l’étude a fait l’objet de TRÈS nombreux retweet au cours de la semaine !

 J’attends donc sous peu l’étude prouvant que les Twitteux souffrent massivement de troubles auditifs…

8 – Tu ne mentiras pas…

Tout à fait à propos avec les médias sociaux! Vous vous absentez pour une urgence familiale ? Évitez de déclarer au même moment « la cave du resto XYZ est extraordinaire » sur votre mur Facebook… Le conseil peut paraitre évident, mais avec la quantité de contenu échangé par les Internautes, il  n’est pas rare qu’une photo ou un statut se retourne contre sont auteur…  qui se retrouve soudain mêlé dans ses menteries ! Il y a 18 mois, une employée d’IBM a vu les indemnités versées par son assureur pour une dépression, cesser brusquement après que des photos d’elle dans un party Chippendales lors d’un voyage au soleil aient circulées. Signe qu’elle n’avait pas que des « amis » sur Facebook, son profil était privé… et il a donc bien fallu que quelqu’un refile les fameuses photos à l’assureur. Anecdote typique des USA ? Pas du tout : la demoiselle résidait à Bromont !

7 –  Tu ne voleras pas

Absolument… Petit rappel à ce sujet : même si les Saintes Écritures parlent de maisons, de brebis , de vaches, de lait et de beurre, le concept s’applique également (et surtout) aux idées. Rien de plus agaçant que de voir un statut Facebook particulièrement original… pour la troisième fois  et sans que l’auteur initial ne soit nommé ! Méfiez-vous : L’enfer est probablement peuplé d’adeptes impénitents  du « copier-coller »…

6 – Tu ne commettras pas d’adultère

Commandement particulièrement juste à l’ère du 2.0, car il y a fort à parier que la faute ne restera pas impunie. Le site Révèle les cocus,  mis en ligne au cours des derniers jours, compte déjà plus de 4 200 dénonciations « 100% anonymes » . Le principe est simple : on entre l’adresse du (de la) cocu(e) et les circonstances de la tromperie et voilà le cocu révélé (et sa blonde/chum dans l’eau chaude !). On peut même ajouter le nom de la maîtresse ou de l’amant. Haaaa…  les progrès du Web collaboratif n’ont donc pas de limite ?  Personnellement j’aurais nommé le service « QuickyLeaks » mais ses auteurs ne semblent pas y avoir pensé.

 Les maris et épouses cocufiées peuvent néanmoins se consoler :  l’American Academy of Matrimonial Lawyers (AAML) annonçait récemment que Facebook est devenu la plus importante source de preuve électronique dans les cas de divorce au États-Unis. Comme le dit elle-même l’AAML dans son communiqué officiel : A picture may be worth… big bucks ! On n’en doute pas une seconde…

5 – Tu ne tueras pas

Voilà un commandement qui a plutôt mal vieillit… À l’époque de Moise, il semble qu’il était assez courant de liquider un concurrent, un amant (le site nommé précédemment aurait pris tout son sens)  ou tout simplement un empêcheur de tourner en rond. Dans une société civile telle que la nôtre ces liquidation définitives n’ont plus cours que très exceptionnellement. Ceci dit, la règle pourrait se décliner de la manière suivante sur les médias sociaux : « tu ne menaceras pas de tuer » ! Récemment, un certain @JeffSabres (Jean-François Champagne de son vrai nom) l’a appris à ses dépends. Son activité favorite : insulter et menacer d’autres utilisateurs de Twitter (en particulier des vedettes québécoises). Arrêté par le SPVM il a été accusé de harcèlement et de menace de mort.

 4 – Tu honoreras ton père et ta mère

Un peu vieillot mais pas complètement inopportun pour autant… Ce pourrait même être une première règle à suivre sur Facebook : Tu honoreras ton père et ta mère en ne passant pas pour un maudit fou avec des photos inappropriées ou tes statuts déplacés ! Pour ceux qui veulent pousser l’hommage un peu plus loin, de très nombreux médias sociaux vous permette de faire un arbre généalogique complet pour honorer vos origines. Les meilleurs fistons et fillettes pourront même publier un article sur papa ou maman dans Wikipedia. Je vous suggère alors le portail thématique « histoire/époque contemporaine »… toujours bon à placer dans une conversation.

3 – Tu sanctifieras le jour du Seigneur…

Pas sûr… Le dimanche est une journée parfaite pour faire un peu de ménage dans ses abonnés twitter (en particuliers les comptes inactifs et les robots… par nature peu enclins à la conversation !). Vous pouvez également prendre quelques minutes pour faire le tour des personnes rencontrées pendant la semaine précédente et les ajouter à vos contacts Linkedin. Et quel meilleur moment pour visionner tous ces vidéos YouTube que vous n’avez pas regardé au bureau… votre employeur en sera sans doute très reconnaissant.

 2 – Tu ne prononceras le nom de Dieu qu’avec respect

Encore mieux : tu ne prononceras pas le nom de Dieu du tout ! La religion, comme le sexe ou la politique, ont toujours divisé les hommes de bonne volonté. Voilà une excellente raison, selon moi, de les aborder le plus rarement possible dans des écrits 2.0 Voilà! C’est dit… Je n’en parle plus… mais vous pouvez toujours consulter le pertinent article de Michelle Blanc sur le sujet. 

1 – Tu adoreras Dieu seul et tu l’aimeras plus que tout   

 Mark Zuckerberg ???

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Médias asociaux?

Au cours des événements internationaux des derniers jours, on a parfois prêté aux Twitter, Facebook, YouTube et autres, toutes sortes d’influences positives qui vont de l’appui à la transition démocratique là où c’est nécessaire (Ces médias sociaux qui font trembler les dictateurs) jusqu’à l’aide individuelle pour retrouver des proches lors d’une catastrophe naturelle (YouTube helps Japanese student find family) en passant par les souscriptions sur Twitter pour soulager les victimes (How Lady Gaga Raised $250,000 for Japan Thanks to Twitter).

Le problème c’est l’humain!

La plupart du temps, les journalistes qui vont à contre-courant de ce portrait positif s’intéressent surtout aux problématiques juridiques liées aux différentes plateformes technologiques : application des politiques de confidentialités, droit à l’oubli, préservation de la propriété intellectuelle des contenus échangés. Or la technologie ne représente qu’un seul des trois piliers des médias sociaux.

Bien plus centrales à leur existence, se trouvent la notion de communauté d’usagers en interaction et la question du contenu (opinions, images, vidéos) produit et diffusé par ces mêmes humains. La nature humaine étant ce qu’elle est, derrière cette notion de communauté d’usagers se cache en fait des réalités multiples : Que différencient des amateurs des Bisounours qui échangent sur Facebook, d’un groupe d’étudiants libyens qui partagent en direct leur révolution sur Twitter ou de 70 000 pédophiles reliés dans un vaste réseau de diffusion de matériel illégal ?

Intimidation, racismes et autres fléaux sociaux

Personnellement, le terme  « social » me renvoie à une image positive et constructive : peut-être naïvement, j’y vois des individus vivre en commun malgré (ou grâce) à leurs différences. La question se pose : comment transposer cette vision dans le monde virtuel et s’assurer que nos médias sociaux, demeurent justement « sociaux » ?

La cyberintimidation, en particulier sur des réseaux comme Facebook, à pris de telles proportions que le Président Obama a décidé d’en faire une des priorités du Département de l’Éducation américain. Les auteurs de vols de cartes bancaires, fraudes et autres activités criminelles semblent avoir trouvé dans les réseaux sociaux un terrain particulièrement fertile. L’intolérance en général, en particulier l’homophobie et la xénophobie y sont monnaie courante.

À cet égard, la semaine dernière, dans les heures qui ont suivi le tsunami japonais, une série de commentaires racistes sur diverses plateformes étaient relevés par certains observateurs (Olivier Blanchard y consacre un très bon article). Événement isolé? Pas si sûr : C’est l’un des sujets à la mode sur Twitter cette journée-là (#PearlHarbor) qui avait attiré son attention.

Faire sa part…

Pour qu’une structure sociale fonctionne, il faut que chacun y fasse sa part. Plutôt que d’attendre que de grandes corporations telles que Google ou Facebook jouent au gendarme, j’estime que c’est à chacun de nous de prendre le taureau par les cornes et de veiller au développement positif et constructif des médias sociaux.

Chaque semaine on m’encourage à « bloquer et rapporter » un usager Twitter qui dépasse les bornes. Les propos haineux, injurieux ou diffamatoires sont légions. À l’image du « #FF » (ou Follow Friday, coutume Twitter qui consiste le vendredi à proposer à son lectorat des comptes Twitter que l’on trouve particulièrement intéressants) j’ai bien envie de créer un #BARS (« Block And Report Saturday » !). Quelques minutes le samedi matin, café en main, pour faire un peu de ménage !

À ma connaissance tous les médias sociaux ont une procédure de signalement des comportements douteux ou illégaux sur leur plateforme. Il s’agit généralement d’une procédure à la fois très simple et très courte. Nous n’avons aucune raison de ne pas nous en servir…

Je suis persuadé que Facebook, Twitter, YouTube et autres ne peuvent être que le reflet des communautés qui les animent et les font vivre. En définitive, ces communautés sont composées de vous et moi, et c’est donc à nous d’agir pour les médias sociaux demeurent ce que nous voulons qu’ils soient.

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« Ami » : Le mot le dit !

Les médias relayent régulièrement l’histoire d’un employé renvoyé après un tweet inapproprié ou un statut Facebook dévastateur sur un client. Négligence ? Je crois plutôt que bien des gens oublient le rôle propre à chaque réseau, à chaque média dit « social ». Pourtant, le vocabulaire de base de chacune des plateformes est là pour nous rappeler à quoi elles servent et… les limites de leur utilisation.

Facebook : es-tu mon ami ?

Sur Facebook, les relations sont binaires : « ami » ou pas ! Cette dichotomie, et le fait que la plateforme soit privée, fait en sorte qu’il se produit souvent un mélange des genres susceptible de poser problème. On devient ami de ses collègues, de son patron, de certains clients, de sa belle-mère… Même si des relations cordiales peuvent effectivement exister avec un client ou un supérieur hiérarchique, comment résistera votre amitié au prochain statut sarcastique sur votre « écœurantite » par rapport au travail ? Que vont penser TOUS vos amis du prochain album de votre party d’anniversaire ?

Personnellement j’applique la « règle de la bière » : si le fait d’aller prendre un verre en toute simplicité et en bermuda avec un de mes amis Facebook m’apparait déplacé, c’est un unfriend assuré. Et pour la plupart de mes amis Facebook cette bière est déjà prise de toute façon !

Linkedin : différents… mais tous pareils

Le réseau Linkedin offre un peu plus de souplesse : En ajoutant quelqu’un à votre Network il est possible de le classifier comme (ex) collègue, (ex) camarade de classe, (ex) partenaire d’affaire ou ami. Si ce type de vocabulaire (et le fait d’y afficher votre CV) permet de rappeler le caractère professionnel du réseau, ces nuances doivent être prises avec un grain de sel : tous vos contacts auront accès aux status que vous publiez quelques soit la nature de votre relation ! Plus question de bière ici… si votre propos sur Linkedin ne peut pas être repris lors d’un entretien d’embauche, vous prenez des risques !

La secte Twitter

Je suis persuadé que Twitter est une secte ! Sinon, comment expliquer que l’on écrive pour des followers au moyen de codes incompréhensibles (exemple : @truc Merci 😉 RT- > #FF @machin) ? Dans sa traduction officielle le terme abonné est sans doute plus neutre que follower et semble indiquer un certain détachement. Si vous y tweeter en votre nom personnel appliquez y vos limites… personnelles. Certains y parlent de leur goûts (douteux), de leurs petits problèmes de santé (qui n’intéressent pas grand monde) ou même de leurs démêlés avec la justice. En ce qui me concerne, je tweete en mon nom, mais en étant clairement identifié à un rôle dans une organisation (responsable des communications dans une entreprise en promotion de la santé). Mes commentaires de nature personnelle ou loin de mes activités professionnelles sont très rares.

En terminant, petit mot sur Foursquare, dont le choix du vocabulaire est aussi assez caractérisé : En plus de pouvoir annoncer un « check-in » (qui correspond grosso modo à dire au monde « je suis ici ! »), l’outil de géolocalisation propose une fonction qui permet de littéralement hurler (shout) quelque chose à vos amis… Le réseau social parfait pour les gens en manque d’attention ?

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